Sacré syndrome de l’intestin irritable…
Le syndrome de l’intestin irritable est une dénomination qui selon moi est trop vague, regroupe des patients trop différents et ne représente pas une entité définie et caractérisée. Les critères diagnostiques sont flous et trop larges et l’explication au patient souvent très obscure.
Je n’oblige donc personne à être d’accord avec moi mais je reste non convaincu par cette appellation. Selon moi, l’immense majorité des patients étiquetés ”syndrome de l’intestin irritable” ont en réalité un transit lent, ce qui par contre signifie bien quelque chose : une lenteur du transit !
Transit lent : de quoi s’agit-il ?
Le transit lent est comme son nom l’indique une vitesse de mobilité du colon (le gros intestin) lente. Cette lenteur de transit engendre donc une accumulation de matières fécales dans le colon. Ces matières fécales stagnent dans le colon, s’assèchent, et fermentent. Mais également, ces matières fécales solides stagnantes peuvent empêcher l’absorption de l’eau des nouvelles matières fécales arrivant depuis l’intestin supérieur. Ce qui fait que les nouvelles selles arrivant restent chargées en eau, restant molles, mimant une diarrhée mais qui est en réalité une fausse diarrhée.
Transit lent : quels symptômes ?
Quels traitements ?
Aucun traitement ne marche seul. Ils marchent très bien lorsque combinés.
