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Syndrome de l’intestin irritable… ou transit lent !

Sacré syndrome de l’intestin irritable…

Le syndrome de l’intestin irritable est une dénomination qui selon moi est trop vague, regroupe des patients trop différents et ne représente pas une entité définie et caractérisée. Les critères diagnostiques sont flous et trop larges et l’explication au patient souvent très obscure.

Je n’oblige donc personne à être d’accord avec moi mais je reste non convaincu par cette appellation. Selon moi, l’immense majorité des patients étiquetés  ”syndrome de l’intestin irritable” ont en réalité un transit lent, ce qui par contre signifie bien quelque chose : une lenteur du transit !

Transit lent : de quoi s’agit-il ?

Le transit lent est comme son nom l’indique une vitesse de mobilité du colon (le gros intestin) lente. Cette lenteur de transit engendre donc une accumulation de matières fécales dans le colon. Ces matières fécales stagnent dans le colon, s’assèchent, et fermentent. Mais également, ces matières fécales solides stagnantes peuvent empêcher l’absorption de l’eau des nouvelles matières fécales arrivant depuis l’intestin supérieur. Ce qui fait que les nouvelles selles arrivant restent chargées en eau, restant molles, mimant une diarrhée mais qui est en réalité une fausse diarrhée. 

Transit lent : quels symptômes ?

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Quels traitements ?

Aucun traitement ne marche seul. Ils marchent très bien lorsque combinés. 

Une purge intestinale

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HYDRATATION

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Sangle abdominale 

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Régime très riche en fibres

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Laxatifs

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Les IPP. Qu’en penser ?

Source : https://www.fmcgastro.org/texte-postu/postu-2018-paris/effets-secondaires-des-ipp-au-long-cours/

  •  La meilleure stratégie pour limiter la survenue d’effets secondaires des IPP prescrits au long cours est d’éviter de les prescrire quand ils ne sont pas indiqués et de les prescrire à la dose minimale efficace lorsqu’ils le sont.
  •  Le risque individuel de survenue d’un effet indésirable au cours d’un traitement au long cours par IPP est faible, en particulier en cas de dose quotidienne recommandée.
  •  En dépit de la longue liste d’effets indésirables potentiels associés aux IPP, le niveau de preuve de ces associations est toujours faible à très faible.
  •  À la vue des résultats actuels de la littérature sur les effets secondaires des IPP, il n’est pas légitime d’envisager l’arrêt d’un traitement indiqué et utile.
  •  En cas d’indication avérée du traitement par IPP, il n’y a actuellement aucune preuve scientifique suffisante pour imposer des stratégies spécifiques afin de réduire et de limiter la survenue et l’intensité de leurs effets indésirables potentiels. Malgré l’absence de consensus, des mesures préventives peuvent être proposées en cas de traitement au long cours.